Au-delà de la réalisation de travaux de rénovation énergétique pour améliorer les performances énergétique et carbone d’une maison, un certain nombre d’actions sont à prendre en considération avant d’initier tout projet de rénovation et pour pérenniser les performances.
Près de la moitié des installations électriques des logements anciens (soit 7 millions de logements) ne répondent plus aujourd'hui aux règles élémentaires de sécurité :
Raréfaction et épuisement des ressources, appauvrissement des sols, pollution de l'air et de l'eau, multiplication des déchets, urgence du réchauffement climatique… Le secteur du BTP, 1er consommateur de ressources naturelles et de production de déchets, est donc fortement concerné par l'économie circulaire.
Saviez-vous que le secteur du bâtiment génère environ 46 millions de tonnes de déchets par an ? C'est plus que les déchets ménagers (30 millions de tonnes). 36% de ces déchets viennent des travaux de rénovation et 51% de projets de démolition/restructuration. Le bâtiment existant est un grand pourvoyeur de déchets.
Attention : tout brûlage et enfouissement sur le chantier est interdit, ainsi que toute mise en dépôt sauvage.
Au-delà de la performance énergétique, le confort est l'un des principaux déclencheurs d'une rénovation. La rénovation énergétique est souvent perçue comme un gain de confort en hiver mais elle permet également de favoriser le confort d'été !
Pour en savoir plus sur le sujet, consultez :
Répondre aux objectifs 2050 de la France de réduction de la consommation énergétique de 40% suppose de transformer durablement nos habitudes et nos comportements.
Car au-delà des travaux de rénovation énergétique, nos comportements ont également un impact considérable sur les consommations énergétique (et carbone) d'un logement.
On parle alors de « sobriété énergétique » qui implique une volontaire réduction des consommations énergétiques en adaptant son comportement et ses gestes du quotidien.
Pour éviter toute contre-performance, chaque intervention travaux doit faire l'objet d'une évaluation par un expert de la rénovation énergétique (Mon accompagnateur Rénov'). Pour ce faire, consultez le site france-renov.gouv.fr et trouvez l'Espace conseil France Rénov' le plus proche. Les informations et les conseils délivrés sont gratuits et personnalisés. Ils visent à aider les particuliers à élaborer un projet de rénovation, à mobiliser les aides financières publiques ou privées (MaPrimeRenov') ainsi qu'à les orienter vers des professionnels compétents tout au long du projet de rénovation.
En complément, l'aide MaPrimeAdapt' peut également permettre de financer la réalisation des travaux d'adaptation du logement pour les personnes âgées et celles en situation de handicap.
La précarité énergétique se définit par l’incapacité pour un ménage à maintenir son logement à une température confortable et pour un coût abordable. Elle touche en particulier les occupants de maisons individuelles, dont les surfaces habitables sont plus importantes et les systèmes énergétiques parfois obsolètes. Les ménages concernés consacrent une part excessive de leurs revenus à l’énergie, ce qui les rend particulièrement vulnérables face aux hausses des prix de l’énergie.
Selon l’ADEME, la précarité énergétique résulte souvent de la combinaison de trois facteurs : des logements mal isolés, des systèmes de chauffage peu performants et des ressources financières insuffisantes pour engager des travaux de rénovation énergétique.
L’ADEME souligne que les ménages sont considérés en situation de précarité énergétique dès lors qu’ils consacrent plus de 10 % de leurs revenus aux dépenses énergétiques, ou quand leurs faibles revenus les placent sous le seuil de pauvreté, tout en supportant des charges énergétiques disproportionnées par rapport à la taille de leur logement ou de leur composition familiale.
Selon l'Observatoire National de la Précarité Énergétique (ONPE), environ 12 % des ménages français se trouvent en situation de précarité énergétique. Cette situation peut engendrer des impacts importants sur la santé, comme le rappelle l’ADEME, avec des risques accrus de maladies respiratoires et cardiovasculaires liées à l'exposition prolongée au froid et à l’humidité.
Renocarbone permet identifier rapidement les points faibles de la maison évaluée en offrant aux ménages des pistes d'amélioration, facilitant la mise en place de solutions adaptées en vue de réduire les consommations d'énergie, d’améliorer le confort tout en limitant l’empreinte carbone et de lutter contre la précarité énergétique
Ce diagnostic, qui prend en compte les données propres aux logements individuels, offre une aide précieuse dans la lutte contre la précarité énergétique, en ligne avec les recommandations de l'ONPE et de l’ADEME, pour promouvoir des solutions durables et efficaces.
Sources :
Pour plus d’informations pour les propriétaires occupants en situation de précarité énergétique : stopexclusionenergetique.org